avec :
Nathalie Rouffignac, Julie Favennec, Romain Breton, Christopher Magiron
Texte et Mise en scène : Philippe Bardin
Régie : Marine Ferrand
Communication : Olivia Bardin et Pauline Bardin
Durée : 1h15
AVIGNON OFF du 15 au 28 juillet 2012
La Petite Caserne
119, rue de la Carreterie
84 000 Avignon
SYMPATHY
ou Les Bienfaits de l’Amour entre Voisins
Cette comédie met en scène des histoires parallèles qui se déroulent à trois époques différentes : 1958, 1969 et aujourd'hui.
Elle raconte les tribulations amoureuses de couples habitant dans deux pavillons voisins ou comment le désir et la tentation de l'interdit font éclater les barrières qui emprisonnent l'existence.
1958 : deux couples constatent que le jardinage n’est pas une activité sans risques.
1969 : la nuit où les téléspectateurs découvrent les images des premiers pas de l’homme sur la lune, une jeune femme et son mari font une expérience bouleversante en compagnie de leurs sympathiques voisins.
Aujourd’hui (épilogue) : un couple en instance de divorce vend sa maison à un autre couple rencontré lors d’une soirée torride « entre adultes consentants ».
Sympathy est une pièce comique, parfois déroutante, qui évoque de manière singulière les années cinquante et soixante.
LES INTENTIONS
Sympathy est une comédie en trois volets évoquant trois époques différentes : 1958, 1969, aujourd’hui.
Trois variations autour d’un même thème : les relations extraconjugales.
Dans la première partie, il est question du jardinage et de l’adultère, dans la seconde, de la télévision et de l’amour libre, dans l’épilogue, de l’ordinateur et de l’échangisme.
Les correspondances entre les trois parties sont souvent évidentes, parfois allusives. Rien de schématique, ni de trop symétrique.
A chaque fois, nous retrouvons deux couples vivant dans deux pavillons mitoyens. L’action se déroule dans les jardins, en été. Le décor et les costumes ont l’aspect lustré et chatoyant des magazines de mode et de décoration.
Dans cet univers aseptisé, se répand une atmosphère sensuelle, d’abord de manière insidieuse puis de manière de plus en plus intense jusqu’à l’asphyxie finale.
Le désir naît au cœur du quotidien le plus banal : objets, tâches ménagères, conversations de voisinage. Mais à chaque fois, se dressent les convenances et les préjugés. Il faudra les affronter ou les contourner. Et à cet exercice, les femmes se révéleront plus expertes que les hommes.
Peu d’hypocrisie entre les personnages. S’il leur arrive de mentir ou de se mentir, c’est qu’ils ne reconnaissent pas toujours la nature et l’objet de leur désir quand celui-ci survient. Mais, insouciants, ils foncent, quel qu’en soit le prix à payer.
Le dénouement est à chaque fois « dramatique » : dans Sympathy, on meurt beaucoup. Mais la mort reste légère, sans conséquences. Les personnages s’entretuent sans état d’âme. Ils ont recours au meurtre comme une solution commode et rapide pour, dans l’instant, régler un conflit ou dissiper un désagrément. Et puis ce sont des meurtres pour rire : on ne quitte jamais le ton de la comédie.
Ici, pas de psychologie, ni de morale (Nous laissons cela aux spécialistes !). Le spectateur est simplement convié à assister au ballet, tantôt frénétique, tantôt langoureux, des corps qui s’attirent ou se repoussent.
Sympathy : une comédie affriolante placée sous les signes conjoints de Louis de Funès et de Barbarella.